Ma précédente et longue carrière professionnelle comme manager technique pour un grand groupe industriel, m’a permis d’observer l’évolution des changements importants dans le comportement des personnes. J’y ai trouvé de plus en plus d’individualisation, de colère, de tristesse, de peur, de perte de confiance en soi, d’anxiété, jusqu’à parfois atteindre des seuils critiques comme le burnout.
Bien-sûr, c’est un secret pour personne de dire que la croissance du stress quotidien est un des facteurs prédominant du mal être. Surtout quand plusieurs fois par jour, l’hyper médiatisation des pires situations de par le monde renforce ce stress.
Nous consommons donc quotidiennement de ce « capital anti-stress » dont la quantité est propre à chacun. Beaucoup encore n’ont pas le temps ou ne prennent pas le temps de bien « recharger » ce capital. En cas de coups durs ponctuels de la vie, ( séparation, perte d’emploi, accident, agression, perte d’un proche et bien d’autres plus ou moins importants) c’est comme la goutte d’eau, voire la louche d’eau qui fait déborder notre vase déjà bien trop plein. C’est comme aussi la soupape de notre cocotte minute qui s’affole et siffle fort sans pouvoir s’arrêter. La perte de contrôle peut être totale et les traumatismes restent marqués longtemps.